MIF 2 bouleverse le modèle économique. La recherche sera payée en tant que telle. Le gérant devra fixer au préalable le budget alloué.
Le tocsin sonne déjà depuis plusieurs mois dans les départements d’analyse financière des banques d’investissement et de financement. Leur modèle économique va être bouleversé : c’est une des conséquences majeures de la directive MIF 2 (qui révise MIF 1 en s’attaquant aux zones d’ombre des marchés de gré à gré).

 

Même s’ils ont gagné un an – l’entrée en vigueur de cette réglementation a été repoussée début février 2016 à 2018 -, l’échéance pour se préparer est courte . « Historiquement, la recherche financière était considérée comme un service connexe au passage des ordres en Bourse. Elle n’était pas valorisée en tant que telle – et donc pas rémunérée en tant que telle – mais via les frais de transaction supportés par le client », explique François Digard, administrateur de la SFAF et secrétaire général de la recherche de Natixis. A partir de 2018, au nom du principe de transparence qui impose de découpler les tarifs (le fameux « unbundling ») selon les services rendus, la recherche aura un prix – qui plus est, fixé à l’avance.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/021700994371-la-directive-mif-2-affole-le-secteur-qui-y-voit-une-menace-pour-ses-recettes-1203982.php?k0kbdxgoxRtV3Aim.99

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